Sei a pris le meilleur de deux mondes en sa personne, on peut dire qu'elle a été des plus chanceuses... Ou des plus talentueuses quand elle a joué avec son propre physique lors de ses rituels. Grande (1m92), aux longues jambes interminables, et fine (poids oscillant entre 60 et 65 kilos), elle a une taille à faire pâlir d'envie les mannequins. Peut être même un peu maigre parfois. Ses cheveux sont blonds, satinés, doux. Comme elle sait les faire pousser à l'envie grâce à un rituel, elle n'hésite pas à changer régulièrement de coupe de manière radicale.Ses yeux sont gris ou noirs, tranchant avec la pâleur de sa peau et ses cheveux blonds. Ronds et grands, ils n'ont rien d'asiatiques.
Sei ne fait pas du tout son âge. Elle a hérité de sa mère son caractère très nippon d'avoir une peau qui ne vieillit que très tard, et en plus de ça, elle use de sa magie pour s'assurer que jamais aucune ride ne viendraient gâcher son beau visage.
Enfin, précisons qu'elle s'habille toujours avec soin, souvent à la pointe de la mode, toujours moderne et surtout, avec des habits jeunes. Elle aime mettre en valeur ses longues jambes et découvrir sa peau dont elle est si fière. Élégante et sexy, mais jamais vulgaire.

• Combien de pattes a une araignée ; 8
• Aimes-tu les pommes de terre au fromage ; Non
• Penses-tu que tu es intelligent ; Oui
• Est-ce que tu t'es déjà endormi dans un lieu insolite ; Oui
• Le chapeau est-il magique ; Oui
• Kirikou n'est pas gros, mais c'est un ; Heu.... C'pas ça la chanson !
• Alors, patron, toujours gay ? ; >.>
• C'est cet énorme noir qui te fait peur ? ; Oni !
• Combien font 96 - 8 ? Attention, calculette interdite ; 88
• Es-tu fluffy ; Non
• Où est la piscine ; Demande à google
• Te travestirais-tu pour quelque chose d'important ; Oui

Chers étudiants, il faut que vous en sachiez plus sur le Sensei Rokkaku. Si si, je sais bien que vous finirez un jour ou l'autre devant elle. Parce que vous vous êtes esquintez, ou peut être parce que franchement... Elle est canon. Non seulement, elle est canon, mais en plus, elle est douce, gentille et vous gratifie toujours de sourires à tomber par terre.
C'est vrai qu'un don d'empathie, surtout le sien qui semble se focaliser sur les émotions négatives et ressemble plus à une malédiction, ça aide à prendre soin des autres. Le moment clef où leur douleur s'estompe, pour devenir de la paix, du contentement. C'est ce qu'elle va avant tout chercher. L'empathie l'aide à mieux cerner les sensations et émotions de ses patients. Cette empathie a fait d'elle une personne douce et agréable. Elle évite à tout prix de faire souffrir quelqu'un désormais -et ça n'a pas toujours été le cas- car autrement, elle ressent non seulement la peine et la douleur de celui qui souffre à cause d'elle, mais aussi sa haine à son égard. Ce n'est pas très agréable, de se haïr soit même à cause des émotions d'un autre.
Oui, ce don a transformé Sei dans sa façon d'être. Et surtout, d'être avec les autres. Avec ses amis, et surtout, avec son amant(e), elle ressent leurs émotions conjointes en double, en triple, dans une félicité sans nom. Il lui est même arrivé de s'évanouir quand elle était encore à Tokyo, lors de soirées dans son groupe d'amis. Trop d'émotions.
Mais ce qu'il faut comprendre aussi avec Sei, c'est son incroyable vanité. Entre nous, quand on allie comme elle la beauté -même si elle a légèrement triché avec ceci- et l'intelligence, il est difficile de ne pas s'en sentir supérieur. Quand en plus, on ressent l'admiration des autres pour soi, c'est pire encore. Sei est avide de ces émotions.
Alors, Sei joue beaucoup de tout ses atouts et n'hésite jamais à en rajouter une couche pour impressionner les petits étudiants. Ses tenues cachent toujours deux trois détails sexy. Clins d’œil, petits sourires, et une apparente jeunesse l'aident à faire sentir ses jeunes malades très à l'aise. Mais qu'on ne s'y trompe pas : on ne touche qu'avec les yeux.
Terminons enfin par préciser que Sei est extrêmement tolérante et ouverte d'esprit. Son don d'empathie lui permet quoi qu'il en soit de voir au delà de toute apparence, au delà de tout préjugé.

Quand on est assis face à Sei, il est difficile d'imaginer qu'elle a quarante ans. Et pourtant... Pourtant, sa mère était encore une adolescente quand la bombe nucléaire détruisit Hiroshima. Elle s'appelait Hime Rokkaku et elle avait 13 ans quand elle survécu à ce carnage. Toute sa vie durant, Hime se battit. Pour vivre. Pour se faire accepter. Pour perpétuer la magie que sa mère lui avait apprit. Et pour finalement se marier à l'homme qu'elle aimait depuis vingt ans. Elle avait déjà 38 ans quand elle devint Madame Lyoid. Oui, son mari était un américain. Un militaire. Il était arrivé au Japon cinq ans après la guerre, y avait rencontré Hime, l'avait aimé, l'avait laissé là à la fin de son service. Chez lui, il épousa sa fiancée qui l'attendait. Mais son coeur était resté au Japon. Il en a mit du temps pour revenir.

Sei, elle fut le dernier combat de sa mère. Sept ans. Sept longues années. Ils avaient même songé à adopter, en désespoir de cause. Mais Hime avait toujours su. Elle devait avoir une fille, afin que leur don, leur héritage, ne se perde pas à tout jamais. Elle s'entêta. Elle eut recours à toute la médecine moderne et à tous ses rituels, pour finalement, avoir Sei. Enfin, Lisa... Oui, l'enfant portait deux noms, l'un américain -son nom officiel d'ailleurs, Lisa Lyoid- et l'autre nippon -qu'elle préfère utiliser, Sei Rokkaku.

Ses parents étaient donc âgés quand elle est née. Sa mère avait 45 ans, son père 47. Mais c'était tout à son avantage. Elle les avait avec elle à toute heure du jour, tous les jours. Oh oui, elle fut une enfant gâtée. Voire même pourrie gâtée. Le plus dur, c'était les leçons de sa mère. Hime exigea de sa fille qu'elle maitrise bien plus vite que ses camarades la langue japonaise à l'oral, mais surtout à l'écrit. C'était le premier pas vers les Rituels.

Ainsi, Hime apprit la magie auprès de sa mère, tandis que son père exigeait d'elle qu'elle réussisse le mieux possible au collège. Puis au lycée. Cela ne posait aucun problème à Sei. Elle était intelligente. Mais à l'époque, elle était bien différente de ce qu'elle est maintenant. Elle se sentait extrêmement mal dans sa peau, car elle était plus grande et plus ronde que toutes ses camarades, et les garçons se moquaient bien volontiers d'elle. La puberté n'aida pas. Elle se couvrit bien d'avantage que les autres collégiennes de boutons. Heureusement, la magie lui vint en aide. Elle commença à modifier son apparence lors de rituels. D'abord les boutons. Ensuite, elle se dota d'une chevelure soyeuse pour remplacer ses pointes filasses. Vint le tour des yeux, qu'elle s'arrondit. Des lèvres, qu'elle rendit plus pulpeuse.

Tant et si bien qu'au lycée, elle devint l'élève la plus jolie. Là, sa grande taille devint même admirée. Enviée. Là, elle était la petite reine. Une petite reine exerçant son pouvoir sans pitié. Cela ne pouvait durer n'est ce pas ? La puberté lui laissa un dernier cadeau, un cadeau dont elle ne pourrait se défaire : l'empathie. Désormais, quand quelqu'un souffrait non loin d'elle, elle le sentait. Le ressentait. Et elle ne pouvait faire autrement que lui venir en aide. Sinon, elle aussi en souffrait.

Elle s'assagit. La tête sur ses épaules. Elle même arrêta de faire souffrir les autres. Elle les aida de plus en plus, découvrant par la même qu'elle pouvait ressentir d'autres émotions venant des autres : le bonheur, la joie, la reconnaissance, l'amour et l'amitié. Pas aussi distinctement, mais toujours assez pour réchauffer son propre cœur.

Finalement, c'est cela qui la décida pour des études de médecine. Mais avant de partir pour Tokyo, elle avait une chose à faire : trouver son guide : un animal sauvage qu'elle pourrait faire venir à elle, élever, puis grâce à l'aide, le doter d'une certaine forme d'intelligence. Elle voyagea donc avec sa mère sur le Mont Fuji. Y dressa un petit camp. Et fit appel le soir de pleine lune à la magie. C'est un renard roux qui vint à elle.

Bien sûr, à Tokyo, il ne fut pas très aisé de justifier un animal de compagnie aussi étrange. Les amis qu'elle se fit à la fac plaisantaient beaucoup à ce sujet. Mais ils étaient aussi fascinés par cet animal normalement sauvage qui savait apporter à sa maitresse tout ce dont elle avait besoin. Une bouteille. Une petite pelle. Un torchon. Ses cours... Il était même capable de différencier les dits cours.

Les études de médecine, c'est long. Alors, on va vous passer tout ça. Sachez seulement qu'elle fut une élève tout à fait capable. Elle ne se spécialisa pas, mais choisit la médecine générale. Parallèlement, elle étudiait toujours la magie, mais sans sa mère. Elle retrouva d'autres praticantes de l'art et échangea grandement avec elles.

Ses études terminées, elle rentra à la maison. Ses parents avaient besoin d'elle. En particulier sa mère. Cinquante trois ans plus tard, les effets de l'irradiation subie à Hiroshima se faisaient de plus en plus sentir, et d'autant plus que ses pouvoirs s'affaiblissaient et qu'elle ne pouvait plus se sauvegarder avec sa magie. Elle souffrait désormais d'un cancer généralisé. Son mari, qui avait été placé dans la ville maudite, s'en sortait à peine mieux. Tout ça parce qu'il avait consommé trois ans durant des produits contaminés par le sol.

Elle s'efforça dix ans durant d'atténuer leurs souffrances, tout en s'occupant de ses propres patients. De l'avis général, elle était une bonne médecin. Gentille, toujours le sourire aux lèvres, elle savait mettre ses patients en confiance, elle savait écouter et ses soins étaient toujours agréables. Quelques uns connaissant ses talents pour la Magie venaient même la voir pour des rituels. Elle gagnait bien sa vie.

Alors, qu'est ce qui l'a décidé à quitter sa ville natale ? La mort de ses parents, déjà, à l'âge respectable de 85 et 87 ans tout de même. Hiroshima sans eux, ce n'était plus pareil. La ville semblait s'être parée d'un voile noir, et elle avait besoin de s'échapper, de s'évader. Aussi, quand une connaissance de Tokyo la contacter pour un travail sur une île emplie de personnes talentueuses. Elle se décida très vite. L'air frais du nord lui fera du bien. Et puis, même si elle s'appliquait à ne paraitre que 30, la crise de la quarantaine lui donnait l'envie irrépressible de prendre un nouveau départ.

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